Braconidae
Avec plus de 17 500 espèces décrites (Yu et al., 2004), la famille des Braconidae est, parmi les hyménoptères, l'une des plus grande. Les estimations moyennes évaluent sa richesse réelle proche de 40 000 taxa au niveau mondial. La famille existait déjà au crétacé inférieur (Rasnitsyn, 1983; Rasnitsyn & Sharkey, 1988; Darling & Sharley, 1990; van Achterberg, 2001; Brothers & Rasnitsyn, 2003). Plusieurs données fossiles concernent les genres Protorhyssalus (Basibuyuck et al., 1999; Quicke et al., 1999), Heterospilus, Parahormius et Dirrhope (Belshaw et al., 2001; Poinar et al., 2002; Whitfield, 2002). La grande diversité spécifique et les nombreuses stratégies de parasitisme ont fait de cette famille un groupe majeur utilisé comme outil dans la régulation d'autres insectes (Gaston, 1991; La Salle & Gauld, 1991). Pour cette raison, l'étude des Braconides se concentre souvent sur leurs écologies et leurs efficiences pour le contrôle d'insectes prédateurs (Wharton, 1993; LaSalle & Gauld, 1993), sur leur utilité comme bioindicateurs de l'état des milieux anthropisés et naturels (Gauld & Bolton, 1988; Shaw & Huddleston, 1991; Hawkins et al., 1992; Kato, 1994; Lewis & Whitfield, 1999; Whitfield & Lewis, 2001) et sur leur utilité pour les études des interactions entre l'hôte et son parasitoïde (Beckage, 1993; Stoltz & Whitfield, 1992; Whitfield, 1992, 2002). Les recherches taxonomiques sont toutefois toujours nombreuses et ont amené à de nombreux éclaircissement sur les relations phylogénétiques entre les membres de la famille. (modifié d'après Fernandez & Sharkey, 2006)
Les Braconidae se distinguent de leur famille soeur, les Ichneumonidae, par la présences d'une fusion entre les tergites abdominaux 2 et 3, ainsi que par l'absence (sauf chez une espèce endémique du Chili) de la nervure transverse 2m-cu de l'aile antérieure.
Une présentation succinte des sous-familles, genres et espèces rencontrés en Guyane et dans le nouveau-monde est réalisée dans les pages suivantes. Pour aller, plus loin dans l'identification de cette famille, nous pouvons signaler l'existence de clés d'identifications interactives (DELTA) pour les Braconidae du Nouveau Monde (en anglais et en espagnol) sur le site de Michael Sharkey.
Ce sont principalement des parasitoïdes d'autres insectes.
N/A mais certaines espèces étant souvent très localisées, elles sont relativement menacées par la disparition de leurs milieux
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Disparition de leurs hôtes et du milieu dans lequel ils évoluent.
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Les Braconidae se distinguent de leur famille soeur, les Ichneumonidae, par la présence d'une fusion entre les tergites abdominaux 2 et 3, ainsi que par l'absence (sauf chez une espèce endémique du Chili) de la nervure transverse 2m-cu de l'aile antérieure.
Le comportement est étudié depuis longtemps (à compléter...)
Leur allure générale les fait ressembler aux Ichneumonidae. Mais ils s'en distinguent par les caractères décrits plus haut, une morphologie générale plus "robuste". Sur le terrain, leur vol est souvent lent, "incertain" et non linéraire (contrairement à beaucoup d'ichneumonides).
Divers travaux systématiques ont analysé et séquencé l'ADN de différents braconides.
Voir plus haut.
Ecto- ou endoparasitoïdes idio- ou koinobiontes d'insectes.
De moins d'un mm à exceptionnellement 10 cm (tarière comprise). En moyenne, entre 2 et 15 mm.
Voir plus haut
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Lutte biologique