Gasteruptiidae

La description générale de la famille est largement inspirée de l'article de Macedo (2011), un des spécialistes modernes de la famille. N'hésitez pas à vous y référer pour plus d'informations.

Les Gasteruptiidae sont facilement reconnaissables parmi les autres Hyménoptères par (Crosskey 1951; Smith 2006):

  • la présence d'un abdomen long, inséré très haut sur le propodeum, 
  • un propleuron allongé ressemblant à un cou, 
  • les antennes avec 14 segments chez les femelles et 13 segments chez les mâles, 
  • l'œil relativement allongé, s'étendant presque jusqu'à la mandibule, 
  • le métatibia claviforme. 

Les larves sont inquilines dans des nids d'abeilles et de guêpes solitaires. D'autres hôtes ont été signalés chez les Apidae, Colletidae, Halictidae, Megachilidae, Stenotritidae, Sphecidae et Vespidae (Jennings et Austin 2004). La biologie des espèces néotropicales est toutefois méconnue.

Les 500 espèces décrites de Gasteruptiidae (pour une estimation mondiale de +/- 2000 espèces) sont regroupées en deux sous-familles: Hyptiogastrinae et Gasteruptiinae. Une troisième sous-famille, les Kotujellitinae, correspond à des taxons fossiles (Basibuyuck et al., 2002 in TolWEB).

Les Hyptiogastrinae est divisée en deux genres, Hyptiogaster Kieffer, avec 10 espèces australiennes, et Pseudofoenus Kieffer, avec deux espèces sud-américaines et quelque 80 espèces d'Australasie.

La classification des Gasteruptiinae a été révisée par Macedo (2009), qui y reconnaît quatre genres: le genre Gasteruption Latreille, avec quelque 400 espèces décrites, et trois petits genres néotropicaux, Plutofoenus Kieffer (3 spp), Trilobitofoenus Macedo (3 spp) et le genre monotypique Spinolafoenus Macedo.Le genre Gasteruption a été initialement décrit par Latreille (1796) sur base d'une seule espèce: G. assectator (Linné). La plupart des plus de 400 espèces nominales actuellement reconnues ont été décrites par les naturalistes du 19e siècle et du début du 20ème siècle.
Townes (1950) a révisé la faune de la région néarctique et jusqu'au travail de Macedo (2011), la plupart des espèces néotropicales du genre Gasteruption décrites avant 1939 (date de la publication du catalogue des Hedicke) étaient basées sur un seul ou quelques spécimens.

Quelques rares spécimens ont été récoltés lors des études de la S.E.A.G. (voir l'album photos).

Références:

Crosskey, R.W. (1951) The morphology, taxonomy and biology of the British Evanioidea (Hymenoptera). Transactions of the Royal Entomological Society of London, 102, 247–301.
Hedicke, H. (1939) Gasteruptiidae. In: Hedicke, H. (Ed.), Hymenopterorum Catalogus, Pars 11. Dr. W. Junk, Graveinhage, pp. 1–54.
Jennings, J.T. & Austin, A.D. (2004) Biology and host relationships of aulacid and gasteruptiid wasps (Hymenoptera: Evanioidea): a review. In: Rajmohana, K., Sudheer, K., Kumar, P.G. & Santhosh, S. (Eds.), Perspectives on Biosystematics and Biodiversity. University of Calicut, Kerala, pp. 187–215.
Macedo, A.C.C. (2009) Generic classification for the Gasteruptiinae (Hymenoptera: Gasteruptiidae) based on a cladistic analysis, with the description of two new Neotropical genera and the revalidation of Plutofoenus Kieffer. Zootaxa, 2075, 1–32.
Macedo A.C.C. (2011) A revision of Gasteruption Latreille (Hymenoptera: Gasteruptiidae) in the Neotropical Region. Zootaxa, 3030, 1-62.
Smith, D.R. (2006) Capítulo 93. Familia Gasteruptiidae. In: Fernandez, F. & Sharkey, M.J. (Eds.), Introducción a los Hymenoptera de la Región Neotropical. Sociedad Colombiana de Entomología, Bogotá, pp. 807–809.

Thu, 2011-12-22 19:04 -- YBRAET
http://www.gravatar.com/avatar/10bdf7b4da81719ebffc3301391374c9.jpg?d=https%3A//insectafgseag.myspecies.info/sites/all/modules/contrib/gravatar/avatar.png&s=100&r=G
Scratchpads developed and conceived by (alphabetical): Ed Baker, Katherine Bouton Alice Heaton Dimitris Koureas, Laurence Livermore, Dave Roberts, Simon Rycroft, Ben Scott, Vince Smith